lundi 25 août 2008

Pour le bloggeur portugais Pedro Arroja le ghetto est un mythe de la propagande juive

J’ai traduit ce texte désolant d’un internaute portugais, Pedro Arroja, paru dans le blog Portugal Contemporâneo dont il est un des gestionnaires. Au fil de ses articles, Arroja ne fait pas mystère du fait qu’il est totalement acquis aux thèses les plus hostiles aux juifs.

Dans le texte qui nous occupe, il n’a de cesse de souligner que les juifs vivent dans des "sociétés d’accueil" en tant que parias éternels. Que leur présence millénaire sur le sol européen soit attestée ne compte pas et ne leur donne aucun droit, sauf celui d’être tolérés.

Il y aurait donc des êtres qui ont tous les droits, comme celui suprême de décider que d’autres n’en ont pas et surtout qu’ils sont nuisibles. Ces thèses barbares ont déjà été mises en pratique en Europe et on sait à quoi elles conduisent.

Il est désolant qu’on continue à publier ce genre de prose. Mais ce qui est incompréhensible et troublant c’est des bloggeurs réputés sérieux, parfaitement au courant des élucubrations de Pedro Arroja, n’hésitent pas à ajouter dans leurs blogs un lien vers Portugal Contemporâneo. Inconscience ou complicité? La question mérite d'être posée.

"Il est probable que, de pair avec celui d’une certaine mauvaise conscience chrétienne, le ghetto est un des mythes majeurs crées par la propagande juive. Le ghetto est généralement considéré comme la pratique discriminatoire et anti-juive par excellence conçue par les sociétés qui les ont accueillis. Il s'agit d'un moyen efficace, quoique éthiquement condamnable, que ces société ont conçu pour procéder à la ségrégation des juifs à divers endroits et à différentes époques historiques.

Il s’agit d’une déformation historique considérable. Le ghetto est une création juive et voulue par les juifs – le ghetto n’est pas d’une création de type ségrégationniste émanant des sociétés qui les ont accueillis. En réalité, le ghetto a été une institution puissante et essentielle dans la préservation de la culture juive tout au long des millénaires.

Dans les sociétés d’accueil, les juifs ont toujours représenté une quantité infime – encore de nos jours ils ne constituent pas plus de 0.25% de la population mondiale. Dispersés comme il l’étaient dans ces proportions parmi les sociétés d’accueil, ils n’auraient pas eu, tout au long de leur histoire, la moindre chance de conserver leur culture, pratiquer leur religion, éduquer leurs enfants dans la célèbre tradition orale, pratiquer le prêt à intérêt, faire appliquer la loi mosaïque – et ils se seraient inévitablement dilués au sein du reste de la population.

Contrairement à ce que prétend la propagande, une société d’accueil – qu’elle soit chrétienne, musulmane, ou autre – qui voudrait du mal aux juifs n’aurait pas créé des ghettos pour les y confiner. Au contraire, elle les aurait interdit.

Depuis la création d’Israël, le ghetto est devenu une institution largement obsolète – mais il demeure en tant que relique historique que les juifs instrumentalisent fréquemment à des fins de propagande victimaire, ou comme exemple par excellence d’une prétendue mauvaise conscience européenne."
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1 commentaire :

Anonyme a dit…

C'est avec ce genre de commentaire que l'on condamne la démocratie et mênera tôt où tard a une situation où une nouvelle guerre sera inévitable