lundi 4 octobre 2010

Quand l'Europe finance l'Autorité Palestinienne à fonds perdus

La télévision palestinienne, subventionnée par l'Europe, en juillet encore diffusait une émission qui présentait et glorifiait une kamikaze de 18 ans nommée Ayyat al-Akhras, laquelle en 2003 fit détonner sa ceinture explosive tuant à Jérusalem un garde de sécurité et une lycéenne de 17 ans.  A l'époque, l'Union européenne avait condamné cet attentat, dont elle finance aujourd'hui la glorification. Ci-contre Rachel Levi la lycéenne assassinée par la bombe humaine Ayyat al-Akhras.

Source: Texte repris du site Autour de la Liberté de Pierre Raiman

[...] Peu s'interrogent en fait sur l'utilisation faite par l'Autorité palestinienne de l'aide financière extrêmement importante qui lui est prodiguée depuis presque deux décennies.

On se souvient de la déclaration faite en 2003 par le commissaire aux relations extérieures de l'Europe, Chris Patten, confronté à une demande d'enquête de parlementaires européens quant à l'utilisation des fonds livrés à l'Autorité Palestinienne: "J'ai besoin d'une telle enquête, autant que j'ai besoin d'un trou dans la tête!".

Force fût de constater que l'Europe avait déboursé des centaines de millions d'Euros, largement détournés, au mieux par des fonctionnaires palestiniens corrompus, assez largement par Souha Arafat, la dispendieuse épouse de Yasser, elle-même et aussi hélas par des groupes terroristes palestiniens directement financés par le chef de l'O.L.P.

La nouvelle administration palestinienne, notamment autour de Salam Fayyad est souvent créditée d'avoir stoppé cette monstruosité. Mais l'argent de l'Europe continue de financer des programmes qui souvent incitent à la haine.

Matthew Sinclair et Raheem Kassam, qui dirigent au Royaume-Uni la coalition contre l'éducation à la haine, livrent plusieurs exemples récents et édifiants.

"L'Europe a financé un quiz télévisé, nommé "The Stars" qui a affirmé aux spectateurs que la superficie de la Palestine était de 27 000 km2, un périmètre qui ne peut s'entendre qu'en incluant Israël. Le même show décrivait Nazareth comme une ville Palestinienne. L'Europe a totalement financé "The Stars", un drapeau européen étant même visible tout au long de chaque émission."

La même télévision palestinienne subventionnée par l'Europe, en juillet encore, diffusait une émission qui "présentait et glorifiait une kamikaze de 18 ans nommée Ayyat al-Akhras, laquelle en 2003 fit détonner sa ceinture explosive tuant à Jérusalem un garde de sécurité et une lycéenne de 17 ans".  A l'époque en 2003, l'Union Européenne avait totalement condamné cet attentat, dont elle finance aujourd'hui la glorification.

Enfin en cette rentrée scolaire, un manuel d'histoire édité par l'Autorité Palestinienne, intitulé "Histoire des Arabes et du Monde au XXe siècle" et là encore subventionné par les contribuables européens incite grossièrement à la haine et au terrorisme. On y lit que "l'insurrection en Irak est une résistance des braves".
Tandis qu'un autre manuel "Textes et lectures" rappelle: "Vos ennemis recherchent la vie tandis que vous cherchez la mort!".

Sinclair et Kassam soulignent une phrase de John F. Kennedy: "La paix ne peut se trouver seulement dans les accords et les chartes, elle doit provenir aussi des cœurs et des esprits"

Elle est particulièrement adaptée à la situation des Palestiniens. Des efforts diplomatiques intenses sont mis en œuvre, des moyens financiers considérables sont engagés pour établir un État palestinien. Il est possible que ces efforts aboutissent et que les Palestiniens, peuple et Autorité, s'en trouvent dotés.  Mais un État ne fonde pas toujours une Nation, surtout une nation en paix !

Assurément la fin des subventions à la haine et la cessation immédiate de celles-ci seraient un pas en avant considérable. En se focalisant sur le résultat, l'État et non la substance, la Nation, l'Europe risque de ne reconnaître demain ni l'une ni l'autre. Il est bien sûr possible de décréter un État palestinien à la nature incertaine et cela est peut-être plus facile que de contribuer à édifier une nation prospère et pacifique.

Cette distinction entre Nation et État est pourtant une évidence. La construction de l'État est sur la bonne voie, lorsqu'il procède non seulement d'un accord diplomatique, mais surtout de l'émergence d'une nation pacifique et prospère.

Tony Blair qui est aussi l'envoyé du quartet (États-Unis, Europe, Russie, O.N.U) au Moyen Orient le souligne fort heureusement dans son autobiographie:  " J'ai mes critiques vis-à-vis d'Israël et mes idées sur la façon de progresser. Mais laissons un instant les détails du processus de paix. J'ai passé de plus en plus de temps en Palestine, pour découvrir qu'il y est beaucoup plus facile de lever de l'argent pour la "résistance" que de financer le patient, mais essentiel processus de construction de l'État palestinien.  Israël peut et doit faire plus sur le terrain afin de solidifier le processus de paix. Cependant, il est également vrai que si les Palestiniens renonçaient à la violence avec emphase et sans ambiguïté, il y aurait un accord de paix dans l'année. Trop peu de voix dans le monde musulman le leur demande."

En août 2006 au lendemain de la guerre du Liban l'ex-Premier Ministre britannique insistait déjà sur la mutation de la société palestinienne, nécessaire à la construction d'un État pacifique.

Au sujet de Chris Patten lire: Quel journal français a publié la tribune d'Aznar 'Si Israël sombre'? Aucun?

1 commentaire :

baillergeau a dit…

Dire que Fayyad ne fait pas tout à la fois, c'est accuser Ben Gourion de ne pas avoir achevé la construction d'Israël en deux temps, trois mouvements.
L'homme est intelligent, cultivé,peu adepte de la violence,honnête et a l'appui total de l'UE.
Avant la guerre totale, c'est le dernier round pour la paix de compromis.