jeudi 1 août 2013

Les Juifs de Malmö quittent la ville

Jehoshua Kaufman, un Juif de Malmö, a indiqué que lui et d'autres Juifs ont été l'objet d'incidents antisémites mais que le phénomène n'est pas limité à Malmö - il y est plus visible quand dans l'autres villes comme Stockholm dont le centre est compact et où il y a moins de ségrégation.  La situation inquiète l'administration Obama: " the US special envoy for anti-Semitism even visited Malmoe last year"  ainsi que le centre Wiesenthal.  Mais visiblement la situation ne s'améliore pas et les parents continuent à avoir peur pour leurs enfants.

The Local/Sören Billing/AFP:  Attacks against Jews in Malmö, Sweden's third largest city, have left members of the community questioning their future in a place known for its multiculturalism.


Jewish people have lived in Malmö for over two centuries, often arriving in the south Swedish port city, a safe haven for generations, after fleeing persecution and intolerance in other parts of Europe.
But though waves of immigration over the past two decades have made the area more diverse, hate crimes appear to be on the rise and many people, paradoxically, say they feel less secure. Highlighting a problem many Swedes had thought long relegated to history, the US special envoy for anti-Semitism even visited Malmö last year.

Typically, but not exclusively, the perpetrators of anti-Semitic hate crimes are "young men with roots in the Middle East", according to Jehoshua Kaufman, a member of Malmö's Jewish congregation.

Parents are especially worried about their children being subjected to abuse at school. Bullying has been a problem "not for everyone, not always, but very often", said Kaufman, as he took part in a regular march known as the "kippah walks" -- referring to the Jewish skullcaps worn by the demonstrators -- organised to battle anti-Semitism.  La suite

Voir également: Anti-Semitism mars Sweden's most multicultural city (AFP, 31/07/2013)

3 commentaires :

Gilles-Michel De Hann a dit…

Pas de regrets !

La Norvège a été un des derniers pays en Europe à ne pas posséder un musée juif dans sa capitale.

Trondheim a eu un musée local juif mais, à Oslo, on ne montrait que très peu d’histoire et de culture juives. Il n’y avait eu que de petites expositions au Musée du folklore norvégien et au centre de la Shoah, ouvert il y a quelques années, à Bygdoy.

La culture juive ne fait pas partie de la culture du pays.

Quand à l'antisémitisme, selon Manfred Gerstenfeld, comme la Norvège est un tout petit pays doté d’un langage que peu de gens comprennent, personne ne lui a prêté beaucoup d’attention. Ce dernier a ainsi complètement échappé aux radars pendant longtemps.

Philo a dit…

Malmö est en Suède. La situation des Juifs dans tous les pays d'Europe est plus ou moins la même.

Tout les pays européens multiplient des musées juifs - la population juive diminue mais les musées et les commémorations augmentent.

Manfred Gerstenfeld alerte depuis des années sur la situation des Juifs en Europe et pas seulement en Norvège. Robert Wistrich dit clairement que le moment est venu pour les Juifs de quitter l'Europe. Le fait est que beaucoup de Juifs ont la Shoah comme référence et pour eux ce qui se passe en Europe actuellement n'a rien d'inquiétant. C'est à chacun de prendre ses responsabilités.

Mais de grâce n'isolons pas un pays comme étant pire que les autres - globalement la situation est la même partout en Europe.

Gilles-Michel De Hann a dit…

La résurgence de l'antisémitisme en Europe est alimentée par trois sources principales : l'extrême droite, en grande partie stimulée par les inquiétudes liées à la crise économique et à l'immigration croissante; l'extrême gauche, qui refuse d'accepter le droit d'existence d’Israël; et ces Islamistes qui épousent la haine des Juifs et d'Israël.

Malgré tout, l'Europe, plus que tout autre continent, connaît parfaitement les risques de la pente glissante de l'antisémitisme - comment il commence et où il peut mener.

Il n'y a pas de solution toute faite à la pathologie millénaire qu'est l'antisémitisme, mais un bon moyen de commencer consisterait à admettre le problème.