dimanche 19 janvier 2014

Selon le lobby français de la Knesset: 60% des juifs de France envisagent l’alyah

"Je propose à tous les juifs de venir en Israël, mais c'est absolument nécessaire pour les juifs de France et ils doivent bouger immédiatement" (Ariel Sharon, 2004, Source)

Le lobby français du parlement israélien a été inauguré mercredi à la Knesset, le parlement israélien sur une initiative du député Yoni Chetboun [photo] (qui en est le président).

Presque 200 dirigeants d’organisations francophones d’Israël, d’associations ou de médias, étaient présents (comme Jonathan-Simon Sellem de JSSNews, Avraham Azoulay du Plus Hebdo, des journalistes d’I24News)… Mais assistaient aussi à l’événement Madame le ministre de l’absorption Sofa Landver , le responsable de l’immigration Oded Forer, le directeur de l’Agence juive Josh Schwartz, le Président de la Fédération sioniste mondiale Avraham Duvdevani, le ministre adjoint de la Défense Danny Danon et les députés Nissan Slomiansky, Shuli Mouallem, Orit Struk, Karine Elharar et Dov Lipman. Autre personnalité présente, le député français de la 8ème circonscription des Français de l’étranger, Meyer Habib.

Yoni Chetboun, qui est né dans une famille qui a immigré de France, a déclaré que le lobby entend apporter des changements pratiques et immédiats pour accélérer la aliya des Juifs de France. "L’urgence est grande", a t-il averti, "et il est important de comprendre qu’il s’agit d’un projet national pour le gouvernement et tous ses membres".  Chetboun dit qu’à l’heure actuelle, les politiques erronées bloquent le flux potentiel d’immigrants de France. "Vous ne pouvez pas attendre des immigrants et les empêcher de venir en même temps.  Le ministre Landver affirme qu’un comité interministériel d’encouragement à l’alya de France est actuellement en cours. Si nous ne supprimons pas les obstacles, les Juifs ne vont pas immigrer en Israël".

Selon l’Agence Juive, 60 % des Juifs français envisagent d’émigrer et la moitié des personnes préfèrent ne pas aller en Israël pour des raisons pratiques.  La suite.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Les jeunes juifs partent prioritairement vers l'Amérique du Nord (Canada, USA) ou la Grande-Bretagne mais là, on n'a pas les statistiques puisqu'elles sont interdites en France.
La France ne saura même pas quand sa population juive passera au dessous de 100 000 âmes, ni quand d'ailleurs sa population musulmane forte de 5 millions d'âmes aura doublé et triplé.

Anne juliette a dit…

Israël reste la seule terre où les juifs sont chez eux. Même si en Amérique du Nord, l'antisémitisme est nettement moins ancré qu'en Europe, Israël reste le meilleur endroit où les juifs ne souffriront pas de leur judéité. Alors, oui, il faut que les diplômés ne soient pas obligés de passer des équivalences quand ils arrivent en Israël : un médecin français est aussi bien formé qu'un médecin israëlien, un informaticien, un ingénieur également. Il faut aussi que ceux qui font leur alya puissent trouver un logement et une école pour leurs enfants en arrivant là-bas. Et pour ceux qui ne parlent pas l'hébreu, l'organisation des cours doit être une priorité du gouvernement.
Si ces projets sont bien mis en place, il y aura à coup sûr une plus grosse immigration de juifs français vers Israël.