dimanche 7 février 2016

Le physicien belge qui pense avoir découvert l'origine des problèmes du monde: le «sionisme» - entendez Israël ou plus exactement les Juifs

Note: Jean Brimont est également membre de la prestigieuse Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.

Marc Reisinger: L’antisémitisme est-il soluble dans la raison?
Jean Bricmont est un physicien belge enseignant à l’Université Catholique de Louvain. C’est aussi un activiste de la lutte contre le capitalisme, « l’otanisme et le sionisme ». Il a écrit des articles et des livres sur et avec Noam Chomsky
 
Si les physiciens n'ont pas de certitudes quant à l'origine du monde, Bricmont pense au moins avoir découvert l'origine des problèmes du monde: le «sionisme » - entendez Israël ou plus exactement les Juifs. Si les Etats-Unis et l’Europe cessaient de se laisser intimider par la crainte de l’antisémitisme et du lobby juif, la paix au Moyen Orient et dans le monde serait quasiment assurée.
 
L'antisémitisme (antijudaïsme) de Bricmont est subtil, jamais affirmé, toujours nié. C’est l’antisémitisme "en creux", de quelqu’un qui se prétend non concerné par la question. Par contre, il est très concerné par la liberté d'expression des négationnistes.
 
Il s’est en effet lancé dans une bataille - en compagnie d’Alain Soral, de Dieudonné et de Chomsky - pour faire libérer un militant français, adepte de l’idéologie nazie, Vincent Reynouard, condamné à un an de prison ferme en France et en Belgique pour avoir publié une brochure négationniste : "Holocauste, ce que l’on vous cache".
 
Reynouard est un disciple de Robert Faurisson, qui le décrit de la manière suivante: "Vincent Reynouard vient d'être mis en prison à Valenciennes pour un an, sur décision de la cour d'appel de Colmar, parce qu'il a fait savoir, après une longue enquête sur le sujet, qu'il était obligé de donner raison à ceux qui, de leur côté, en France et à l'étranger, ont conclu de leurs propres recherches que, pour des raisons d'ordre physique, chimique, architectural, topographique et documentaire, les chambres à gaz nazies n'ont ni existé ni même pu exister." (C’est l'auteur qui souligne)
 
Bricmont n’hésite pas non plus à prôner la libération de la parole antisémite, sous prétexte que l'antisémitisme existe de toute façon, et que ce serait une manière (magique ?) de le faire disparaître.
 
« Il suffirait de rétablir la liberté d'expression et de débats dans nos sociétés (y compris pour les fascistes, racistes, révisionnistes etc.), non seulement sur la Palestine, mais aussi sur les réseaux de soutien pro-israéliens ici et, en général, sur toutes les questions impliquant les "juifs". Bien sûr, un certain nombre d'idées antisémites seraient avancées (mais ces idées sont de toutes façons dans la tête des gens et on pourrait alors leur répondre) et le phénomène Dieudo(nné) se dégonflerait immédiatement. »
 
Bricmont n’est pas idiot ; il ne nie pas la montée de l'antisémitisme, mais il l'attribue à la politique d'Israël – nullement à celle de ses adversaires:
 
« Je suis absolument convaincu (par simple observation) que le véritable antisémitisme (entendu comme hostilité généralisée à l’encontre des personnes d’origine juive) monte, et cela de façon inquiétante. Mais cette montée est due avant tout à l’incroyable arrogance de la politique israélienne, à celle de ses soutiens en France, à leur volonté suicidaire d’imposer au peuple français à la fois une politique dont il ne veut pas et une censure de fait qui le musèle lorsqu’il cherche à protester ».
 
Bricmont reconnaît la montée de l’antisémitisme et son rapport avec le conflit israélo-palestinien. Il est révolté par la politique israélienne, pas par le terrorisme ou l’antisémitisme. Il ne dénonce pas le fait que l’opposition à Israël entraîne une volonté de supprimer cet état, comme l'a montré Norman Finkelstein, autre défenseur des Palestiniens. Bricmont néglige également le rôle de la désinformation dans la haine d'Israël et l’antisémitisme : tout est à charge d'Israël.
 
De manière plus personnelle, Bricmont entend démontrer par le raisonnement suivant qu'il n'est pas antisémite : 
 
Marc Reisinger est psychiatre.
 
Pour en savoir plus sur Jean Bricmont cliquer ICI.

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Son argumentation est risible. Ce Jean Bricmont ne sait plus quoi dire pour continuer à taper sur Israël et "Le Lobby"...

Non seulement l'antisémitisme et l'antijudaïsme n'ont pas attendu le sionisme et l'Etat d'Israël pour exister mais de plus oui, il a parfaitement raison, les antisémites ont toujours pris bien soin d'ajouter au délit de faciès juif le reproche de faire des choses comme : tuer Dieu, commettre des crimes rituels, déclencher deux guerres mondiales, comploter pour dominer le monde etc.